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Leptine, obésité et redox

Face à l’épidémie galopante d’obésité, les scientifiques attribuent l’obésité à une dérégulation de l’homéostasie redox, qui perturberait le déclenchement des réactions d’oxydoréduction, le déstockage et la combustion des graisses.

L’obésité génère toute une série de comorbidités chroniques dont le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies du foie, les lésions rénales, l’arthrite et les maladies cardiovasculaires. Les taux d’obésité dans l’ensemble du monde ont doublé depuis 1980 et l’obésité entraine aujourd’hui plus de décès que la malnutrition, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Un régulateur clé du métabolisme : il y a 22 ans, des scientifiques découvraient une hormone inconnue, la leptine (de leptos pour « mince »).

La leptine joue un rôle important dans le contrôle de l’appétit et dans la régulation du poids corporel.

La leptine, est produite et sécrétée par les adipocytes (cellules graisseuses). Son injection dans le cerveau ou dans la circulation sanguine entraîne une réduction de la prise alimentaire et de la faim donc du poids corporel, les effets étant d’autant plus amples que les sécrétions sont élevées.

Les études ont révélé la présence de récepteurs de la leptine dans le cerveau, et en grande quantité dans l’hypothalamus, une glande située au centre du cerveau et jouant un rôle important dans le contrôle de la prise alimentaire.

L’hypothalamus est le chef d’orchestre.

Chez l’homme, le niveau de leptine produite est proportionnel à la masse adipeuse. La quantité produite par adipocyte est d’autant plus élevée que la masse graisseuse est importante. Cette élévation de la leptine pourrait in fine réduire la quantité de nourriture ingérée par une personne obèse. En réalité, les personnes obèses ont une réponse moindre à la leptine et montrent une résistance à ses effets

Par analogie, comme les diabétiques ont une résistance à l’insuline, les personnes obèses ont une résistance à la leptine.

Bien qu’elles aient un taux circulant élevé de leptine, elles n’y sont pas sensibles. Leurs récepteurs ne sont pas fonctionnels.

Un individu souffrant d’un déficit de production de leptine ou de son récepteur, souffre d’obésité et ne peut malgré un contrôle drastique des prises alimentaires gérer la satiété. Il a par définition toujours faim.

Les altérations sur les récepteurs et sécréteurs de leptine sont dues à la disparition des fonctions de signalisation des molécules Redox. Des perturbations dans l’homéostasie redox, autrement dit, un potentiel redox déséquilibré, ne permet pas aux cellules adipeuses de sécréter la leptine à un taux suffisant, et produit une résistance des récepteurs du cerveau à la leptine.

La recherche sur l’obésité et la régulation de l’appétit est à un carrefour critique. Le challenge est de redonner à la cellule ses capacités de signalisation, la supplémentation Redox permet d’améliorer la fonction et la santé cellulaire, de lutter contre le stress oxydatif qui altère les signaux cellulaire.

L’amélioration de l’obésité par la supplémentation redox et l’activité physique, pourrait sauver des vies. Elle conduirait à réduire le diabète, les maladies cardio-vasculaires et de nombreuses formes de cancers, toutes pathologies qui sont augmentées en cas de perte d’équilibre Redox.

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